OBJECTIFS
L’analyse géomarketing met en avant par la représentation géographique des idées fortes sur le comportement de la population et permet d’en
tirer les impacts sur la stratégie de mobilité.
La mobilité d’un acteur est possible du fait de l’existence de l’offre de mobilité : L’ACCESSIBILITÉ.
Par cela, il faut comprendre que la mobilité humaine ne constitue pas un but en soi, mais elle constitue le moyen « d’accéder à », d’avoir l’accès aux ressources dont les individus ont besoin (économiques, sociales, culturelles, affectives et autres).
La mobilité est un phénomène qui se cartographie facilement. Décrire et expliquer sa distribution sont des tâches indispensables pour qui veut comprendre l’organisation des territoires.
MÉTHODOLOGIE
Une carte de Flux représente, avec des lignes d’épaisseur proportionnelle à l’intensité du phénomène, les connexions (flux/liens) qui existent entre des couples de lieux. Ici, il s’agit de déplacements entre deux communes où chaque ligne fournit le flux de personnes se déplaçant entre une commune de résidence et une commune du lieu d’étude.
Ce type de carte est aussi appelé carte en oursins.
La première étape pour réaliser la cartographie consiste à télécharger la base de données de l’INSEE.
Les bases sur les flux de mobilité des « déplacements domicile-travail et/ou étude » fournissent, pour l’ensemble des communes Françaises, les effectifs correspondant aux croisements du lieu de résidence avec le lieu de travail ou d’étude selon de fichier téléchargé.
Une fois les données intégrées dans le SIG, la représentation cartographique de la mobilité sous forme de flux de lieu à lieu est très efficace pour appréhender et analyser l’organisation du territoire.
Le volume d’information disponible étant considérable, il convient de vérifier les processus et les échelles les plus pertinents dans la zone d’étude.
Les mouvements migratoires cartographiés deviennent alors plus faciles à interpréter, selon qu’ils soient :
⇒ centrés sur les interrelations entre grandes zones urbaines (villes et aires métropolitaines), parce que ces dernières concentrent l’immense majorité des flux de longue portée.
⇒ ou plus discrets mais significatifs, comme les flux interurbains, les flux campagne-ville ou, plus récemment les
mouvements inverses ville-campagne.
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